L'homme aux mille visages
Épuisé
Tome I, 1919-1946
Gérard-P. Harvey
Autobiographie
Ce premier volet de l’autobiographie de Gérard Harvey relate une enfance heureuse où il ouvre grand ses yeux et son coeur aux merveilles de la nature. Dieu lui parlait-il déjà à travers elles? Dès l’âge de huit ans, encouragé par sa mère, il assiste quotidiennement à l’Eucharistie, même pendant les vacances. Il y percevra très tôt l’appel de marcher sur les traces de ses professeurs, tous Frères Maristes.
Après deux ans de juvénat, l’un à Lévis, l’autre à Iberville, il entreprend son postulat et son noviciat à Saint-Hyacinthe, où il revêt l’habit religieux et prononce ses premiers vœux le 15 août suivant. Après une année à Saint-Michel de Bellechasse, comme cuisinier et professeur de première année, il s’aventure dans l’écriture d’un journal personnel, où il relate, pendant plus de cinq ans, le combat spirituel qu’il mènera dans l’espoir d’atteindre le plus haut possible les degrés de « l’échelle de saint Climaque ».
Homme polyvalent et brillant, Gérard Harvey s’est intéressé à toutes sortes de domaines. À travers une autobiographie en quatre volets, il lève le voile sur une vie longue et chargée des expériences les plus diverses. Dans un récit captivant, il nous livre les aspirations et les passions qui ont guidé ses pas.
Gérard Harvey n’hésite pas à exposer son visage intérieurà tous les regards. Encore aujourd’hui, tout son être aspire, encore aujourd’hui, à ne pas avoir peur de la vérité dans le respect de l’amour…
Auteur
Troisième d’une famille de treize enfants, Gérard Harvey est né à Montmorency, près de Québec. Il fit ses études primaires et secondaires chez les Frères Maristes, qui l’encouragèrent à poursuivre des études supérieures.
Après l’obtention du Diplôme supérieur d’École Normale et du Baccalauréat ès Arts, il conquit, à l’Université de Montréal, la Maîtrise en littérature française (1944), puis, à l’Université Laval, la Licence ès Lettres (1946), la Licence en Pédagogie (1960), le B.A. Honours en géographie (1962) et enfin, en 1971, le Doctorat ès Lettres. Il continua sa carrière d’enseignant, déjà forte de 28 années, en au Malawi pendant 15 ans et en Nouvelle-Calédonie pendant 3 ans.
À partir de 1950, il consacra une grande partie de ses loisirs à l’ornithologie et devint membre fondateur du Club des Ornithologues de Québec en 1955. Dans ses randonnées sur les cinq continents, il a pu identifier plus de 2 600 espèces d’oiseaux.
Tome II, 1946-1955
Aprèsavoir raconté les 27 premières années de sa vie (1919-1946) dans un livre précédent, Gérard Harvey nous revient avec le second volet (1946-1955) de son autobiographie.
Nous le suivons maintenant dans ses années de professorat à Chicoutimi, au noviciat de Lévis etau Scolasticat de Valcartier, ainsi que dans son implication majeure pour la publication du journalétudiant L’escalade et de la revue mariste Entre-nous.
Il y présente un nouveauvisage adopté à la suite de l’épreuve qui l’a frappé en 1953-1954 et a produit un changement notable dans son psychisme : détachement et prise de ses distances vis-à-vis ce qui concerne le gouvernement de sa communauté et les décisions des autorités; communications réduites au minimum avec les jeunes Frères auxquels il enseigne et un besoin d’évasion quasi morbide…
Tome III, 1955-1964
Dans ce troisième livre, Gérard Harvey continue de nous livrer la variété de ses visages, d’abord dans son professorat au scolasticat de Valcartier, au noviciat de Château-Richer, à l’école secondaire de Montmorency et au scolasticat de la maison provinciale, à Lévis.
C’est alors qu’il entame une série de voyages en Europe : le premier, en France, pour une session de spiritualité appelée Second Noviciat, précédée et suivie d’une visite tant désirée de ce pays, de l’Italie et de la Suisse. Le second, en 1963, aura pour objectif un séjour en Grèce, suite à sa décision de préparer une thèse pour l’obtention du Diplôme d’Études Supérieures en littérature grecque (Université Laval), sous le titre « Le thème des oiseaux dans le lyrisme choral grec. »
L’étude des oiseaux d’Europe occupera donc la majeure partie de son temps en Europe et au Moyen-Orient. Les ornithologues seront intéressés à connaître les nouvelles espèces observées et les découvertes spectaculaires relevées sur fiches au jour le jour, à condition cependant de se procurer un bon guide des oiseaux d’Europe, ainsi que des cartes assez détaillées des pays visités.
Tome IV : 1964-1974
Dans ce quatrième ouvrage, Gérard Harvey continue de nous livrer les différentes facettes de son visage, dans la première des périodes les plus mouvementées de sa vie. Elle se déroule en deux grandes étapes.
Dans la première partie (1964-1971), amorcée dans l’ouvrage précédent, il poursuit ses recherches en vue de l’obtention du Doctorat ès Lettres Anciennes à l’université Laval, en d’autres universités américaines, dans un troisième voyage à l’étranger et au cours de son professorat dans les écoles secondaires et classiques de Saint-Joseph de Beauce, de Beauceville et au Collège Notre-Dame-de-Foy, à Saint-Augustin.
Le principal objectif du voyage de 1967, comme le précédent, est l’étude des oiseaux d’Europe, surtout en Grèce et dans onze autres pays du même continent, puis en Égypte, au Maroc et à l’Île Madère. Les ornithologues seront intéressés à connaître les nouvelles espèces observées et les découvertes spectaculaires relevées sur fiches au jour le jour.
Après l’obtention de son doctorat basé sur Le thème des oiseaux dans la poésie lyrique grecque (du VIIème au IVème siècle av. J.-C.), il entreprend la seconde étape : mise en route pour l’Afrique vial’Amérique du Sud (Colombie, Pérou, Rio) et ses trois premières années de professorat à l’école secondaire de Likuni (Malawi).
Tome V : 1974-1981
Dans ce cinquième ouvrage, Gérard Harvey en est arrivé à écrire ce qui l’a déterminé à commencer cette autobiographie à titre de témoignage. Mais il convient d’abord d’informer le lecteur sur six autres de ses années d’enseignement : trois au Malawi, trois en Nouvelle-Calédonie, la dernière tronquée par une terrible dépression nerveuse classique. Ce volume comprend aussi la relation de deux vacances au Québec et celle de ses passages ou voyages dans les pays suivants : Kenya, Côte d’Ivoire, Cameroun, Togo, Mali, Sénégal, Texas, Mexique, Guatemala, Salvador, Costa Rica, Hawaii, Samoa, Fidji, Australie, Nouvelle-Zélande, Vanuatu, Polynésie française, Scandinavie et Allemagne.
Le dernier chapitre contient ce qu’il a appelé MA CONVERSION, survenue lors d’une session de spiritualité mariste de deux mois dont il a bénéficié à Rome et à Notre-Dame de l’Hermitage (France). Grâce à sa décision de s’y adonner à l’oraison au moyen de chants religieux, le Seigneur, par son Esprit, le fit entrer dans une expérience spirituelle dont la fréquence et l’intensité ne cessa de grandir durant toute cette période.
Pourquoi le Seigneur l’a-t-il poursuivi d’une expérience aussi ravissante? Les lumières du Saint-Esprit aidant, il a fini par comprendre que Dieu l’appelait à sortir de son égocentrisme pour l’amener à se dévouer pour les autres, en particulier pour les malades, les démuni(e)s, les handicapé(e)s…
Tome VI : 1981 à aujourd’hui
Dans ce sixième et dernier ouvrage, Gérard Harvey est parvenu à ce qu’il considère comme le couronnement de son témoignage. Il relate les suites de ce qu’il a appelé MA CONVERSION : sa guérison spectaculaire à Lourdes, qui l’a poussé à plonger dans l’appel de l’Esprit, à sortir de son égocentrisme pour l’amener à se dévouer auprès des malades et des handicapés, d’abord dans un pauvre hôpital de Zomba (Malawi), pendant sept ans, à environ mille heures de travail par année, puis au Québec jusqu’à ce jour.
Ce livre contient aussi pas moins d’une dizaine d’évènements que le lecteur, à sa suite, trouvera « prodigieux ».
L’action se passe d’abord entre 1981 et 1990, alors qu’il est professeur à la Zomba Catholic Secondary School, puis lors de trois vacances au Québec, qui lui ont donné l’occasion de visiter les lieux suivants : Paris, Bruxelles, l’Ouganda, le Kenya, le Vénézuela, Trinidad, le Chili, l’Argentine et le Rwanda.
Enfin, ce volume comporte les principaux événements qui ont marqué sa « retraite » à Mont-Champagnat (Château-Richer), de 1990 à 1999.